Paris évite le piège (Février 2010)

Paris évite le piège (Février 2010)

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Au contraire de Rennes, tombé à Quevilly, le PSG a fait le métier à Vesoul (0-1) même si la sérénité n’était pas vraiment là.

Sochaux (1-4 face à Besançon), Boulogne (1-0 contre Guingamp) et surtout un PSG très attendu (0-1) à Vesoul, ont pris leur billet pour les quarts de finale de la Coupe de France ce mardi. En revanche, tout comme le vainqueur, guingampais, Rennes, le finaliste, a dit adieu à Dame Coupe sur le terrain de Rouen, où le club de Quevilly (CFA) s’est imposé 1-0.

 

Si Rennes se remettra certainement de cette nouvelle déception en essayant de tout donner pour aller chercher une place européenne en fin de saison, Paris n’aurait pas pu se relever en cas d’échec en Franche-Comté. Pourtant, les conditions étaient plutôt délicates. La défaite de samedi face à Lorient était encore dans toutes les têtes, les températures étaient largement négatives, et surtout le terrain synthétique de Vesoul, déjà peu évident à appréhender pour des pros en temps normal, était enneigé. Cela donnait un début de match très nerveux où personne ne parvenait à maîtriser un ballon certes orange, mais surtout fuyant. Le seul éclair de cette première période était le bon pour Paris. Sur une remise très précise de Sessegnon, Giuly grillait la politesse à la défense de Vesoul pour remporter son face à face (0-1, 24e).

 

Le PSG pouvait souffler, le plus difficile était fait. Car si, dans le jeu, la suite de la rencontre allait être bien décousue, malgré ses efforts, Vesoul n’inquiétait que rarement Edel, qui voyait surtout quelques tirs dangereux raser ses montants. Malgré cela, les Parisiens étaient nerveux, à l’image d’un Sessegnon qui réagissait brutalement à une faute adverse, et récoltait un carton rouge logique. Le match se terminait à 10 contre 10, et les Parisiens, loin d’être sereins, remportaient néanmoins cette rencontre qu’il ne pouvait pas laisser passer. Cela ne fera certainement pas oublier l’enchainement des défaites du championnat, mais mine de rien, le PSG est à deux matchs d’un voyage au Stade de France qui aurait des allures de petit miracle. D’ici à ce que le PSG tombe sur Quevilly en quart de finale pourraient même dire les mauvaises langues…