Paris et Marseille, même combat (Janvier 2010)

Paris et Marseille, même combat (Janvier 2010)

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Les deux derniers représentants de l’élite à évoluer ce dimanche soir n’auront qu’une envie à l’heure d’affronter Aubervilliers et Trélissac : ne pas tomber dans le piège. 

Aucun club de Ligue 1 ne s’est pour l’heure fait sortir par un club de division inférieure ce week-end. Même si beaucoup de matchs ont été remis, ni le PSG ni l’OM n’ont envie d’être « la risée » selon Kombouaré ou d’avoir « le bonnet d’âne » pour Deschamps en ce dimanche soir.

 

Premier de cordée, Marseille se rendra sur la difficile pelouse de Périgueux pour y affronter Trélissac, formation de CFA 2, avec la seule volonté de ne pas connaitre un nouveau Carquefou, qui avait sorti l’OM de la Coupe il y a deux ans, dans un match resté dans les mémoires de la France entière. « Après les vacances, les joueurs ont fait un gros travail, il y a eu de l’envie et de l’enthousiasme. La réalité, c’est la compétition, et là, il n’y a pas de match de rattrapage. Il y aura un éliminé et un qualifié », a rappelé bien évidemment Didier Deschamps, avant d’entrer plus profondément dans le détail envers cette équipe que le technicien a de toute évidence étudié. « C’est une équipe qui joue. Elle a eu un début de championnat difficile car quatre ou cinq joueurs importants étaient blessés. Maintenant qu’ils sont revenus, ils restent sur cinq victoires. Cette équipe est joueuse avec du mouvement, de la vitesse devant. Ils sont en CFA2, ils jouent la montée. Il faudra tenir compte de la qualité en face en répondant présent au niveau de la détermination et de la conviction afin de gagner », a d’ores et déjà demandé le technicien phocéen, qui sait que cette hargne a parfois manqué à son équipe cette saison. Dans ce cadre-là et dans la volonté de poursuivre l’aventure dans toutes les compétitions, ce match sera un test important pour l’OM.

 

A Paris, sans Coupe d’Europe et avec un début de saison très mitigé en championnat, la Coupe de France représente un accessit possible vers l’Europe, ce qui n’est pas rien. « Lorsque l’on est à Paris, on ne doit pas être seulement bon. On se doit d’être le meilleur car toutes les équipes ont envie de nous taper, surtout que le Parc des Princes est maintenant un impact terrible pour les adversaires qui veulent briller sous les projecteurs », a rappelé Antoine Kombouaré, qui n’a toujours pas digéré le fait que cette rencontre soit programmée un dimanche soir pour les besoins de la télévision, mais sait que son équipe doit passer outre ce contretemps, ne serait-ce que pour asseoir sa hiérarchie francilienne face aux voisins d’Aubervilliers, également en lutte pour la montée en CFA 2, et pour qui cette rencontre n’est qu’un immense cadeau de Noël après l’heure.