Blanc dégoûté par un calendrier du PSG « ‍illogique et immoral ‍» 

Blanc dégoûté par un calendrier du PSG « illogique et immoral » 

Photo Icon Sport

Présent en conférence de presse ce samedi à la veille du déplacement du Paris Saint-Germain à Bordeaux, Laurent Blanc a eu l’occasion de dire tout le mal qu’il pensait de refus de la Fédération Française de Football de décaler le match de son équipe contre l’AS Saint-Etienne en demi-finale de la Coupe de France. Pour l’entraîneur du PSG, les instances du football remplacent le bon sens par un ordinateur et ne retiennent jamais les leçons du passé, revenant sur les problèmes qui avaient été provoqués en 2010 lors du quart de finale de la Ligue des champions entre l’équipe qu’il dirigeait alors, Bordeaux, et l’Olympique Lyonnais.

« Le président s’est exprimé, il a été déçu et je partage cet avis. Il manque un peu de bon sens. Il y a cinq ans, on s’est retrouvé dans la même situation avec Bordeaux, on avait une finale de Coupe de la Ligue juste avant un quart de finale de Ligue des Champions. Il y a des choses à revoir dans la programmation, ou alors on admet qu’il est impossible d’avoir des représentants français en quart de finale de Ligue des Champions (…) Un ordinateur c’est très bien, mais après il faut ajouter du bon sens. Nos amis espagnols l’ont compris et on voit que le Clasico est avant la trêve internationale et pas après. On comprend le problème du calendrier, que c’est compliqué à faire (…) Il est illogique que des équipes performantes, et je ne parle pas que du PSG se retrouvent pénalisées par le calendrier. Si on joue tout à fond, on est pénalisé par le calendrier, c’est illogique et immoral. On ramène des points, les diffuseurs sont très contents, et vous aussi parce qu’il y a des beaux matches, des matches de Coupe. Il n’est pas normal que l’on doive se demander s’il faut mettre une Coupe de côté. Il faut du dialogue et éviter les erreurs déjà présentes il y a cinq ans », a fait remarquer Laurent Blanc, qui ne cache pas son mécontentement et son agacement devant cette situation il est vrai pas simple à gérer pour l’entraîneur du Paris Saint-Germain, ultime formation en Europe à jouer sur quatre tableaux à cet instant de la saison.