Pierre Ménès demande d'arrêter de taper sur Blanc au PSG

Pierre Ménès demande d'arrêter de taper sur Blanc au PSG

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Pour un certain nombre d'observateurs, c’est à cause du sens tactique de José Mourinho et du manque d’expérience de Laurent Blanc que le PSG a perdu contre Chelsea. Mais il est impossible d'être aussi catégorique sur une double confrontation qui s'est jouée à si peu de choses. Et en l’occurrence, Paris n’a pas perdu à cause de mauvais choix du coach mais à cause de la malchance sur les deux buts et sur l’inefficacité du secteur offensif parisien. C’est du moins le sentiment délivré par Pierre Ménès.

« Autre point hallucinant, les analyses des pseudo-spécialistes analysant la défaite parisienne comme un mauvais coaching de Laurent Blanc. Oui, je sais, Blanc est mon ami, mais ça ne me rend pas aveugle pour autant. Peut-on parler de coaching gagnant quand Eden Hazard sort à la 17e minute et qu’il est remplacé par André Schürrle, qui n’est pas resté fixé à gauche, rendant caduque le premier rideau défensif de Lucas ? Peut-on parler de coaching lorsqu’on marque un but sur une touche longue et un autre sur un cafouillage dans les six mètres ? Comment peut-on dire que le PSG avait choisi de défendre, alors que le club de la capitale évoluait avec trois véritables attaquants ? Et si Marquinhos, entré en jeu dans les dix dernières minutes à la place de Lucas pour tenter de préserver la qualification, marque dans les arrêts de jeu, n’aurait-on pas hurlé au génie ? Soyons sérieux un instant… Résumer cette élimination à du coaching me paraît intellectuellement malhonnête, sauf pour ceux qui prennent José Mourinho pour Superman. Pour moi, le PSG a surtout failli sur le plan individuel. Trop de joueurs n’ont pas été à la hauteur de l’événement. A commencer par ce trio offensif, composé d’Ezequiel Lavezzi, Lucas et Edinson Cavani, qui a été dans son ensemble incapable de tenir le moindre ballon pendant les 90 minutes » a déclaré le consultant dans Direct Matin. Pas sûr toutefois que ce message ne réussisse à convaincre les sceptiques sur les choix de Laurent Blanc, mais il en va désormais ainsi à Paris, où une seule défaite peut tout remettre en cause.