FCGB ‍: Le « ‍traquenard d'Amytiville ‍», Martin en fait encore des cauchemars

FCGB : Le « traquenard d'Amytiville », Martin en fait encore des cauchemars

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Plus d'un mois après l'élimination des Girondins de Bordeaux à Videoton en Europa League, Stéphane Martin est revenu sur ce gros couac accidentel.

Depuis le lancement de la Ligue 1, Bordeaux réalise un sans faute. Seule équipe encore invaincue en championnat avec le PSG, sachant que Lyon et Angers ont chuté le week-end dernier, les Girondins sont quatrièmes avec 12 points. Un départ parfait après un mercato convaincant qui n'empêche pas d'oublier la seule tâche noircissant le tableau du début de saison. Cette défaite à Videoton (1-0), lors du 3e tour de qualification d'Europa League début août, a encore du mal à passer. Surtout auprès de Stéphane Martin, qui cherche à expliquer ce cauchemar hongrois.

« Videoton ? Sincèrement je ne crois pas que cela ait permis de se remotiver. C’est vrai que dans ce type d’élimination, on essaye toujours de trouver des explications, de dire que les joueurs n’étaient pas assez motivés, pas assez concentrés. Mais ce sont des choses qui arrivent dans le sport, il faut aussi accepter de perdre, c’est un accident. C’est aussi malheureusement pareil dans la vie, il n’y a pas toujours un fautif quand il y a un accident, il n’y a pas toujours une erreur. C’était un accident et je pense que les joueurs étaient dedans car si vous regardez bien, en dehors de ce match cauchemar, la préparation est très réussie, le championnat est très réussi… Il y a un trou d’air au milieu, mais je crois que de toute façon la préparation avait été bonne, on a un recrutement qui est celui qu’on avait envie de faire… ça s’inscrit quand même dans un début de saison qui est bon. Donc honnêtement je ne retiens pas l’hypothèse que les joueurs ont pris la coupe d’Europe par-dessus la jambe. On est tombés dans un traquenard : c’était « Amytiville », il faisait 40 degrés, c’était un petit stade… (rires) », a lancé, sur Foot-Express, le président des Girondins, qui avoue donc avoir croisé le Diable à Videoton, où Bordeaux a stoppé net sa saison de Coupe d'Europe. Et si c'était finalement un mal pour un bien ? L'avenir se chargera de le dire...